Le racisme est un crime. Un délit qui peut conduire à assassiner, à se venger, à exterminer.  Le racisme est une honte. Les animaux ne le connaissent pas. Le racisme est une maladie qui peut être insidieusement inoculée au quotidien par des petits mots assassins, des blagues foireuses, des attitudes blessantes. C’est la haine de l’autre, oui. Mais aussi « l’amour » de certains au détriment des autres. Ce dernier aspect reste trop souvent occulté. C’est curieusement des propos tenus par l’inspecteur Harry interprété par Clint Eastwood qui m’ont frappé (sans jeux de mots) m’invitant à réfléchir

Rappel : Un jeune flic tout juste sortie de l’école de police entend Harry insulter tous ses collaborateurs de toutes les races de la terre. Il reste bouche bée. Harry est-il raciste ? Non répondent ses collègues car « quelqu’un qui n’aime aucune race ne peut être raciste ». Cessons d’aimer une communauté car son versus nous revient au visage comme un boumerang, inexorablement. Cessons de nous réfugier dans l’univers étroit du communautarisme, des tribus d’un autre âge. On trouve même des institutions dites représentatives de communautés, fermées aux autres en raison de leur couleur de peau ou de leur histoire qui prétendent lutter contre le racisme. Des communautés qui font la guerre à d’autres mais surtout à la République.

On n’a pas à s’excuser de sa couleur de peau, de son histoire, de ses ancêtres, de son sexe, de son âge mais nous sommes responsables de nos paroles, de nos actes, de notre volonté de vivre dans le respect de tous sans distinction. Ceux qui veulent détruire la République empruntent le chemin des identitaires, des communautaires, des casseurs de vitrines, des violences aux personnes, aux biens et aux symboles. Ils alimentent la haine, le désordre, le racisme dans toutes ses expressions, dans toutes ses couleurs.