Comme la Covid, le variant Dupont reste notre grande préoccupation et principal sujet d’actualité. Il mute sans cesse, sans jamais disparaître. Tout d’abord, transgénérationnel et sans danger dans sa version classique du « Dupont et Dupond », ce variant touche plus  particulièrement une population de 7 à 77 ans. Il agit en bande mais  seulement en bande dessinée.

Ce peut être le Dupont que l’on cherche dans sa version « Dupont de Ligonnès ». Un variant qui mute plus vite que son ombre. Les chercheurs le traquent dans le monde entier. Pour l’heure sans succès. Attention, il est capable de détruire toute une famille.

Après le Dupont que l’on cherche, il y a le Dupont qui se cherche dans sa version « Dupont Aignan » Il n’apparait qu’à l’occasion d’élections. Peu de terrain favorable, ce variant se propage très peu et s’éteint de lui-même sans qu’il soit nécessaire d’employer de grands moyens.

N’oublions pas le variant Dupont Lajoie. On n’en parle plus aujourd’hui. Pourtant, il n’a pas tout à fait disparu. Il frappe toujours une partie de la population française, en particulier dans le Midi. Son terrain favorable reste la médiocrité, le racisme mais il ne s’attrape plus aujourd’hui qu’en version DVD et… assimilés.

Plus surprenant  le variant Dupond Moretti qui altère la mémoire des chiffres. Très inquiétant et dramatique, il créé la confusion en mélangeant toutes les opérations. L’addition pour la soustraction, la multiplication pour la division. Avec des conséquences que l’on mesure encore difficilement.  On oublie toute la richesse, enfin, celle de l’arithmétique pour ne se souvenir que du calcul.

Comment se garder des variants Dupont et Dupond. Quels gestes barrières ? En gardant ses distances et peut-être, cet été en sirotant un cocktail de circonstance : le Dupont Moretto