Jacques rit, jacquerie : 1789 n’est pas mon code de carte bancaire !

Hier les bonnets rouges. Aujourd’hui les gilets jaunes. Visiblement les Français sont très attachés aux vêtements et aux couleurs. Le gouvernement aussi qui déshabille Paul pour habiller Pierre et demande ainsi aux plus vulnérables de se serrer la ceinture. Normal que le Président se fasse remonter les bretelles. Et pas seulement celles des autoroutes bloquées par des « défilés de monde ». En voiture, en voilà.  Certes, c’est dans l’essence des Français de critiquer le prix du carburant. Et c’est dans le sens des gouvernements successifs depuis 15 ans de dire qu’il faut faire des économies et d’augmenter les prélèvements obligatoires. Je taxe donc je suis, diraient « des cartes » de tickets d’autoroute. Je taxe, donc j’essuie nous disent nos gouvernants. Faire des économies, oui mais pas sur la pauvreté. Plutôt sur un partage des gains réalisés sans oublier personne. Taxer le carburant à ce point, c’est pénaliser celui qui faute d’autres solutions se rend  avec son véhicule à son travail. C ‘est un « con-ducteur » Détaxer à ce point le capital avec la « flat taxe », c’est « flatter » une partie des Français au détriment des autres. Changer nos habitudes, oui… Nos habits–tudes. Mais à poil c’est plus dur. Surtout quand d’autres ont ceinture et bretelles et défiscalisent notre richesse nationale

Heureusement, il y a  Carlos pour nous restituer, morale et bonne humeur. Je parle du chanteur Carlos, indémodable, bien entendu.