Ou encore le 18 en raison d’une situation de péril ou d’accident, le 112 pour une urgence européenne, le 114 pour les personnes sourdes ou malentendantes, le 136 pour les noyades ?

Mais qui est au bout du fil quand nous sommes au bout de la corde ? Car quand la raison résonne plus qu’elle ne raisonne, on n’entend plus rien.

Je vois bien la dissension entre toi Marianne et ta sœur jumelle France, cette sœur séduite par des  prétendants des extrêmes. Un beau parleur qui n’en veut qu’à son corps (électoral) qui la flatte sans la connaître et surtout sans l’aimer car s’il l’emporte il fera d’une princesse une domestique au service de maîtres étrangers. Tu sais Marianne, ces gens qui n’ont eu de cesse de te vendre, toi et ta sœur, hier, à l’Allemagne tyrannique en bafouant nos libertés, en promesses illusoires, et demain à la Russie des esclaves dont le despote nous hait. Mais toi, Marianne, tu t’es toujours battue, jamais vendue et j’espère que tu sauras  convaincre ta sœur en faisant barrage de ton corps (électoral). Autre séducteur après celui et ceux qui parlent haut, il y a celui et ceux qui parlent fort, qui introduisent dans ta Chambre (des Députés) un drapeau étranger à nos couleurs, couleurs qui ne sont ni le bleu, ni le blanc ni le rouge, trois nuances que tu as toujours voulu préservées. Marianne, l’un d’entre eux affirmait « la République, c’est moi », quelle usurpation d’identité, quel mépris pour toi et donc pour nous, tes enfants, car tes combats sont les nôtres avant d’être le sien.

Marianne, que dire d’un président n’écoutant personne, seulement « l’autre de lui-même », un président qui ne partage rien, nous prend en otage et joue la République, ton corps au poker ?   Cela fait froid dans le dos et pas seulement dans celui des psychiatres.

Marianne, un grand nombre de tes enfants ne veut pas jouer ta sœur contre toi-même, la France contre la République. Ni le marasme des extrêmes, ni le mépris de celui qui s’est enfermé dans un lieu de l’esprit solitaire dont nous n’avons pas la clé.

Marianne, je voterai pour ceux qui sauront faire en sorte que ta sœur et toi soient au centre de la photo, sans exclure personne. Il y a trop de Français en France et pas assez de républicains en République et c’est pourquoi si rien ne change, si tu ne triomphes pas, je réclamerais le statut d’Etranger à cette montée avilissante. Pour ne pas avoir honte ! Victor Hugo, Camus, au secours !

Patrick Lelong

 

 

 

 

 

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