Juger, déjuger… Seule ma concierge n’a pas encore donné son avis et son contre avis, mais il est vrai qu’ elle ne joue qu’un second rôle. Tribune, contre tribune, pétition, contre pétition, excuses, justifications, signatures, contre signatures… Triste spectacle affligeant pour cette reprise sans talent des Précieuses Ridicules. Ce déballage de soutien, de contre- soutien d’artistes nous fait regretter le cinéma muet. Une légion d’honneur commentée par une légion d’horreur, un Président de la République qui se transforme en Président de la Réplique… On est loin du Théâtre des Deux Anes mais proche des 8 000 bêtes à bouffer du foin pour… faire du foin. C’est lamentable de voir et d’entendre ces artistes engagés sans cause sinon en « causerie » et leur manie de se prononcer avant  et à la place de la justice. S’il vous plait,  mesdames et messieurs les « arts-tristes » laissez les autres écrire pour vous, permettez aux  juges se prononcer y compris sur vous, mais n’endossez pas le costume de directeur de nos consciences. Laissez-nous le plaisir de vos interprétations (celles de vos rôles d’artistes), n’exposez pas votre médiocrité ordinaire qui révèle de si mauvais personnages.