Cessons de nous plaindre. La culture se porte bien… celle du virus, bien sûr. Il suffisait jeudi 29 octobre à quelques heures du confinement de se rendre dans la « bobosserie » parisienne de la rue de Clignancourt à la rue du Mont Cenis pour admirer cette jeunesse par centaine, que dis-je par millier dans les cafés, les bars à tapas, masque à la main, Coller-serrer. Que fêtaient-ils qu’ils continueront à fêter dans d’autres lieux privés pendant les prochaines quatre semaines ? La libération de Paris avec un peu de retard ? Mais ne mettons pas la pression, sauf celle de la bière et pour quelques élus celle de la mise en bière. Ne soyons pas ingrats. Non, ces jeunes ne sont pas égoïstes. Ils rendront visites à leurs grands-parents car cette jeunesse est généreuse et elle sait partager.  Elle fait de la résistance comme Papy mais, que voulez-vous les causes ont changé. On sait la difficulté qu’ils ont à se loger… dans Paris. Les salaires ne suffisent plus, les donations non plus, il faudra attendre l’héritage de l’appartement familial parisien. Mais voilà, il y a ce foutu gain d’espérance de vie des grands-parents et des parents, ces vieux égoïstes qui ont profité de la reconstruction. Alors que pour les jeunes, c’est la déconstruction !

Bon j’arrête et, c’est un peu ringard mais c’est de mon âge. Pour me remonter le moral, j’écoute cette belle chanson de Michel Polnareff, « qui a tué Grand-Maman » ?